Sélection naturelle
De l’origine des espèces est le célèbre livre de Darwin traitant de la théorie des espèces et plus largement de l’idée de sélection naturelle. Expliqué rapidement, le livre soutient que les espèces doivent s’adapter pour survivre. Aujourd’hui, en divaguant un peu — beaucoup? —, cette théorie pourrait tout à fait s’adapter au milieu automobile. Le californien Tesla, en révolutionnant la voiture électrique, s’amuse d’ailleurs à nous le prouver depuis un petit temps déjà. Il continue aujourd’hui…
Non content de seulement aseptiser la conduite de ses voitures, Tesla a mis au point un système de filtration censé protéger l’habitacle d’une éventuelle attaque bactériologique. Le dispositif, baptisé HEPA (High Efficiency Particules Arresting), est décrit par l’entreprise comme 300 fois plus efficace en termes de capture de bactéries, 700 fois plus actif concernant les polluants atmosphériques (Smog) et 800 fois plus efficient pour filtrer les virus que les filtres conventionnels des autres véhicules. il permettrait également de pressuriser l’habitacle, à la mode de ce qui se fait dans les chambres stériles des hôpitaux.
Pour prouver ses dires, l’entreprise a placé l’une de ses Model X dans un environnement saturé en air pollué. Le constructeur a ouvert les portes de l’auto, laissant entrer librement la pollution dans l’habitacle avant de les refermer. Ensuite, le système de filtration HEPA s’est mis au travail. 2 minutes, c’est le temps qu’il a fallu pour que la concentration de polluants ne soient plus détectable par les instruments de mesure, autrement dit, le temps qu’il lui a fallu pour aseptiser l’entièreté de l’air présent dans l’habitacle.
Selon Elon Musk, l’entreprise californienne souhaiterait devenir leader en termes de dispositifs capables de repousser les attaques bactériologiques. Ces propos, pas forcément rassurants quant à l’avenir de la planète, devraient néanmoins plaire aux nombreux adeptes du masque chirurgical.