Un bus prototype
A quoi ressembleront les transports dans les prochaines années? La question est souvent posée. Et les constructeurs automobiles d’y répondre en proposant de nouvelles technologies autonomes propres au secteur des voitures et autres poids-lourds. Mais pour Mercedes, la résolution des problèmes de mobilité passe aussi par une amélioration du système des transports publics. Le groupe Daimler — dont Mercedes fait notamment partie — vient d’ailleurs de présenter un nouveau prototype de bus semi-autonome. Explications.
Une armada de capteurs
Le «
Mercedes-Benz Future Bus » embarque la technologie City Pilot déjà expérimentée sur l’Actros, le poids lourd de la marque. D’une longueur de 12 mètres, l’autobus embarque une armada de capteurs (caméras classiques et thermiques ainsi que des radars courte et longue portée) couplés à un système de guidage par satellite. Résultat? Un bus davantage sécuritaire, plus efficace et bien plus confortable selon Mercedes.
Pas sans chauffeur
Bonne nouvelle puisque selon Mercedes, il n’est pas question
de se passer de la présence du chauffeur. En fait, la technologie City Pilot est là pour épauler le conducteur du bus, pour mieux l’assister aussi. Par exemple, elle ouvre et referme automatiquement les portes, lit les panneaux de signalisation, anticipe les feux de route, communique avec les infrastructures routières par Wi-Fi, ou encore, et non des moindres, actionne le freinage d’urgence.
Un intérieur futuriste
Dans le bus, l’habitacle est à mille lieux des intérieurs conventionnels. Futuriste et épuré, l’aménagement fait la part belle aux connectivités en proposant notamment des stations de recharge par induction. A défaut d’optimiser les places assises, l’agencement privilégie les grands espaces. C’est lumineux, chic, zen et donc forcément relaxant.
Expérimenté avec succès
Pour convaincre, Mercedes a présenté son bus en conditions réelles, sur un trajet long d’une vingtaine de kilomètres. En Hollande, entre l’aéroport de Schiphol et la ville de Haarlem, le bus Mercedes a évolué de manière semi-autonome, sans jamais dépasser les 70 km/h. Un chauffeur était présent, prêt à reprendre le volant en cas de défaillance du système.
