Pogea Racing
Dans la mythologie grecque, Arès est le dieu de la guerre et plus largement de la destruction. Dans l’univers automobile, c’est le nom donné à une Abarth 500 qui semble également vouloir en découdre avec ses ennemis. Customisée par Pogea Racing, une entreprise de tuning qui a son siège social à Friedrichshafen, sur le lac de Constance, le monstre n’a plus grand chose à voir avec une 500 de série. De la petite italienne, les Allemands n’ont fait qu’un bouchée comme l’explique Eduard Pogea, le fondateur de la société: „Pour mener ce projet à bien, nous avons quasi tout remplacé au cours des 4 années de développement.“
Look badass
Effectivement, l’Ares n’a plus grand chose à voir avec la voiture de laquelle elle découle. Extérieurement, les techniciens Pogea ont remplacé les pare chocs avant et arrière et le capot par des éléments en carbone. Plus larges de 48 mm — oui oui près de 5 cm! —, les ailes ont elles aussi été retouchées. Elles accueillent des roues (Michelin Pilot Sport 215/35-18 montés sur des jantes Pogea Racing Xcut de 18 pouces) et des composants de freinage optimisés (étriers à 6 pistons et disques perforés de 322 mm).
404 ch
C’est évidemment sous le capot que l’Ares impressionne le plus, Pogea ayant optimisé le 1,4 l Abarth. Du moulin d’origine, il ne reste plus grand chose, les ingénieurs ayant remplacé les pistons, l’arbre à cames, le vilebrequin, le turbo, les injecteurs, élargi les tubulures d’échappement, ou encore ajouté une pompe à carburant et un radiateur d’huile. Le résultat? Une voiture développant plus du double de la puissance d’une Abarth 695 Biposto: 404 ch à 6 400 tr/min et un couple de 445 Nm à 3 350 tr/min. Aussi, les performances n’ont plus rien à voir avec celles affichées par ses rivales du segment: 4,7 secondes pour le 0 à 100 km/h. Et encore, Pogea précise que si les pneus avant ne décrochaient pas, l’Ares serait capable d’un meilleur temps. En vitesse de pointe, la petite citadine est capable de pointer à 288 km/h. Excusez du peu!