DERRIÈRE LE PARIS D’ALONSO…

Coup de pub? Exaspération de ne pas performer en F1? Recherche d’un nouveau job pour 2018? Toutes les hypothèses sont ouvertes quant à la raison exacte qui aura poussé Fernando Alonso à s’engager en Indy 500. Il faut encore y ajouter l’aspect historique: aucun autre pilote que Graham Hill n’a, à ce jour, remporté la «Triple couronne», soit la victoire au GP F1 de Monaco, la victoire aux 500 Miles d’Indianapolis et la victoire aux 24 Heures du Mans. L’équivalent du Grand Chelem pour le tennis en quelque sorte. Une source de motivation indéniable pour un compétiteur.

Si la chance ne semble décidément pas vouloir sourire au pilote espagnol avec une casse moteur en course à 21 boucles de l’arrivée, la seconde de sa semaine américaine après celle durant les essais, McLaren aura en tous les cas réussi un coup de communication parfait. Qui plus est loin du «one-off» juste pour le plaisir, ou l’assouvissement d’un caprice de son pilote star.

L’arrivée d’une nouvelle direction aux commandes de la firme de Woking à la fin 2016, après 36 ans de règne sans partage de Ron Dennis et de quasi-monoculture pour la F1, laissait supposer de profonds changements. L’annonce de la participation d’Alonso à l’Indy 500 est l’un des premiers effets. Aux côtés de Jonathan Neale (Chief Operating Officer), Zak Brown a pris en main la stratégie sportive de la marque. Il semblerait dès lors que McLaren veuille à son tour investir, de manière officielle, plusieurs autres disciplines. En voilà une idée qu’elle est bonne! Surtout que la marque a déjà marqué l’histoire de quantité de disciplines autres que la F1: le CanAm, l’IndyCar – déjà – et le sport-proto jadis. Plus récemment, rappelez-vous l’édition 1995 des 24 Heures du Mans avec le triomphe de la F1 GTR qui, pour sa première participation, remporta le général et se plaça aux rangs 3, 4 et 5 de la compétition, avec notamment Jean-Denis Delétraz aux commandes de la n°50.

Certes, l’utilité première d’un tel engagement reste la promotion et la vente des véhicules de route, mais avouez que voir évoluer des bolides dans la livrée traditionnelle Papaya Orange, comme à Indianapolis le week-end dernier, ça en jette!


SOMMAIRE RA N°22/2017 (01.06.2017)

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Uber La start-up qui chamboule le monde des taxis
Contrôles médicaux Controverse autour des seniors
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Batteries Que de pistes!
Essai et première
Nissan Micra
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24H du Nürburgring Marcel Fässler le maudit
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