Teasée en octobre 2016 — oui, oui, il y a près d’un an! —, la vidéo «Climbkhana» s’est tellement fait attendre qu’on en avait presque oublié son existence. Pourtant, son teaser était très prometteur. Et pour cause, on pouvait y apercevoir un fou du volant, en l’occurrence Ken Block, aux commandes d’un missile balistique, en l’occurrence une Ford Mustang, drifter sur ce qui est très certainement la plus célèbre course de côte d’outre-Atlantique, en l’occurrence Pikes Peak. Oui, tous les ingrédients étaient réunis pour un Gymkhana de feu de Dieu.
A la hauteur de nos espérances
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat n’est en rien décevant. Effectivement, alors qu’on se remettait à peine de Terrakhana, une vidéo dans laquelle on pouvait voir le californien évoluer dans le désert de l’Utah, le pilote/homme d’affaires profite de ce nouveau film pour nous en remettre plein la vue. Notamment grâce à sa Mustang surpuissante.
Hoonicorn V2
Version ultra améliorée de la Ford Mustang 1965, la «Hoonicorn V2» dispose de quatre roues motrices. Visiblement, les 850 ch développés par le V8 6.7 de la Hoonicorn RTR (Gymkhana 7) n’étaient pas suffisants pour permettre au Californien de réaliser sa nouvelle prouesse. En plus de greffer au moulin deux énormes turbos, l’homme a donc remplacé l’essence conventionnelle 98 octane par du méthanol hautement explosif. Le résultat? 1400 ch. De quoi vaporiser les pneumatiques en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ce que Ken Block ne se gêne pas de faire. Effectivement, c’est en drift que le pilote négocie tous les virages (156) qui composent les 19,9 km de route de la mythique route américaine. A voir, revoir et re-revoir sans modération.