Au mois d’octobre surgit toujours la question de la monte pneumatique hivernale pour son véhicule. A chaque épisode neigeux conséquent, nombre d’automobilistes finissent dans le bas-côté, causent des accidents ou tempêtent contre la voirie ″qui ne fait pas son travail correctement…″ Pourtant, tel une antienne, les conseils des professionnels sur l’importance d’équiper correctement son auto sont sans relâche rabâchés. A croire qu’une catégorie de la population y est réfractaire ou tout simplement insensible.
Quoiqu’il en soit, il est aussi de notre devoir de relayer ce message d’importance pour la sécurité de tous. Rien que de par la loi – bien qu’en Suisse elle n’impose pas de s’équiper, contrairement à l’Italie, par exemple – il est impératif de disposer d’un véhicule adapté aux conditions de circulation. Ce qui sous-entend, si la route est enneigée ou verglacée, d’être équipé de pneus hiver. Ensuite, d’un point de vue technique, les gommes hivernales jouissent de propriétés chimiques et mécaniques qui assurent des performances optimales en-dessous de 7°C comparativement à un pneu été qui les perd toutes en-dessous de cette limite. Le profil à lamelles offre aussi un meilleur grip sur la neige alors que les nombreuses rainures permettent l’évacuation de l’eau ou de la neige.
Si le choix – judicieux – d’investir dans une monte hiver est fait, il paraît logique d’acheter quatre pneus. C’est une fausse économie que de se contenter de deux pneus. Vous viendrait-il à l’idée d’acheter une moonboot pour le pied gauche en hiver et laisser le pied droit se contenter d’une tongue de plage? La même chose pour votre auto. Ce n’est pas seulement l’essieu tracteur qui doit être équipé, mais les deux afin de garantir la stabilité globale du véhicule. Si votre budget est serré pour les grandes marques de pneumatiques, sachez que les garagistes membres de l’UPSA proposent la marque ESA-Tecar, au rapport qualité-prix plus qu’intéressant et dont leur représentant se hisse, cette année, à la seconde place du test TCS (voir p. 4), au nez et à la barbe des Goodyear, Dunlop ou Michelin! La surface totale de contact de votre voiture au sol équivaut à peine à celle d’une page A4. Mégoter sur ce poste de dépense confine dès lors à l’inconscience.
Sommaire
RA 40/2017
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