PREMIER CONTACT: SUBARU IMPREZA

L’icône de Subaru nous revient rajeunie. Elle se distingue par un design réussi, un cockpit au look sobre et sportif, et reste fidèle à l’ADN Subaru avec la traction intégrale et les moteurs boxer.

La cinquième génération de l’Impreza, qui fera ses débuts en décembre prochain, se distingue par un cocktail réussi de nouveaux éléments et d’arguments éprouvés. Alors que les cotes extérieures de la compacte 5-portes n’ont que modérément augmenté, son nouveau design met en valeur sa sportivité et son élégance.

La partie avant avec son dessin typique ainsi que les projecteurs affinés de part et d’autre de la calandre hexagonale lui confèrent une allure râblée. Les flancs sculptés dégagent quant à eux une impression de dynamisme. Son nouveau look est parachevé par une ligne de ceinture ascendante vers la poupe et une ligne de toit plongeante. Un atout par rapport à sa devancière est le hayon à la découpe nettement plus généreuse qui facilite l’exploitation du coffre à bagages dont le plancher a été légèrement abaissé. La capacité du coffre, en hausse, varie désormais entre 385 et 1565 litres (norme VDA).

L’Impreza est assemblée sur une nouvelle plateforme plus rigide grâce notamment à l’utilisation d’acier à haute résistance. Selon le constructeur, le véhicule revendique une rigidité améliorée de 70% par rapport à son prédécesseur. En outre, les trains roulants ont été substantiellement améliorés, avec le recours à une direction encore plus incisive.

Une technologie efficace

Pour la nouvelle Impreza, Subaru conserve sa chaîne cinématique constituée d’un moteur boxer et d’une transmission continue CVT. Les moteurs, de 1,6 ou 2 litres de cylindrée, ont toutefois été allégés et remaniés en profondeur, avec près de 80% des composants améliorés pour une performance et une efficacité accrues. Ceci a surtout une incidence positive sur leur nervosité et les reprises. La puissance maximale est annoncée pour respectivement 114 et 156 chevaux. La version de 2 l a donc gagné six chevaux. Parallèlement, le sommet de la courbe de couple s’est abaissé de 4200 à 4000 tours/min avec toujours un pic de 196 Nm.

Subaru a aussi retravaillé sa transmission automatique continue CVT baptisée Lineartronic pour une meilleure réactivité aux sollicitations de la pédale d’accélérateur. Montée en position longitudinale, la boîte est combinée à un système Active Torque Split qui fait varier la répartition du couple entre les essieux en fonction de la situation. La boîte de vitesses, elle aussi, s’est allégée. Grâce aux améliorations apportées à l’ensemble motopropulseur, le constructeur revendique un gain d’environ vingt kilos sur le train avant par rapport à la génération précédente. Ultime précision: avec la version de 2 l, il est aussi possible de commander la boîte au moyen des palettes au volant. La boîte simule ainsi 7 rapports. Le moteur et la boîte ont fait leur début tout récemment sous le capot du crossover XV.
La traction intégrale, qui a fait la réputation de la marque, transpose efficacement la puissance disponible en motricité. La chaîne cinématique intègre le différentiel Active Torque Vectoring qui envoie plus de couple aux roues extérieures dans les courbes. Le comportement en virage n’en est que plus agile et plus précis. Parallèlement, en cas de besoin, le contrôle électronique de stabilité et de traction vient l’épauler.

Un habitacle spacieux

En plus de son look consensuel et de sa fabrication conçue pour durer, l’habitacle se distingue aussi par l’absence de fioritures. Les quatre portières latérales s’ouvrent largement et offrent un accès aisé à chacune des cinq places assises. Un avantage que relativisera malheureusement l’exiguïté généralisée des places de stationnement. Lorsqu’on se glisse à bord, la précision d’assemblage et les matériaux utilisés se remarquent immédiatement. Leur qualité exprime bien l’atmosphère de bien-être souhaitée. Les sièges avant chauffants avec appuie-tête actif sont revêtus de tissu et leur forme est ergonomique. A l’instar du pédalier en aluminium, la sellerie cuir et les réglages électriques pour le siège conducteur restent l’apanage de la version haut-de-gamme 2.0 Luxury. Le cockpit et les commandes respirent sportivité et élégance. On trouvera rapidement la position idéale pour le siège conducteur et le volant multifonctions tombe bien en mains grâce aux réglages dans deux directions. Généreusement dimensionnées, les surfaces vitrées offrent une visibilité sans défaut sur 360°. Détail pratique bien pensé: les rétroviseurs extérieurs, dégivrants, sont légèrement reculés sur les portières, ce qui améliore de façon substantielle la visibilité de trois-quarts avant.

Un 2-litres dynamique

Réveillé à la vie d’une pression sur le démarreur, le moteur est quasi inaudible. Les améliorations apportées au bloc ainsi que l’isolation phonique sophistiquée dans l’habitacle sont telles que la sonorité rauque typique du boxer n’est que peu perceptible. La version que nous avons essayée, propulsée par le 2-litres à essence à injection directe, se distingue par sa réactivité aux accélérations et ses montées en régime aisées. De concert avec la transmission continue Lineartronic, l’Impreza propose une chaîne cinématique tout à fait convaincante. En côte, la possibilité de changer de vitesse manuellement sera une aide précieuse en fonction du style de conduite souhaitée. La direction à assistance électrique directe traduit avec une grande précision les intentions du conducteur. Ainsi a-t-on besoin de très peu d’énergie pour franchir les virages serrés en observant avec précision la trajectoire fixée.

Les trains roulants revus et corrigés – avec jambes élastiques à l’avant et essieu multibras à l’arrière – informent le conducteur avec fiabilité au sujet de l’état de la route. La suspension et l’amortissement présentent un compromis de fermeté agréable. Le châssis gomme efficacement les inégalités du revêtement, tandis que le confort de conduite est de haut niveau. A l’instar de sa devancière, la nouvelle Impreza n’est pas une championne du 100 m. Néanmoins, l’accélération de 0 à 100 km/h s’est améliorée d’environ une seconde, à 9,4 s. A son volant, on ne risque donc pas de ralentir le trafic. Mais la voiture tolère aussi fort bien une conduite coulée et détendue.

En cas de besoin, le circuit de freinage à quatre disques avec répartition électrique de la force de freinage ainsi que l’assistance de freinage garantiront une décélération efficace. D’autres systèmes de sécurité comme le dispositif EyeSight piloté par caméra combinant diverses assistances et intégrant le freinage automatique d’urgence, l’alerte de collision, l’assistant de maintien dans la voie de circulation, d’angle mort et de trafic transversal sont également à bord. Des systèmes sophistiqués pour l’infotainement, la caméra de recul et la climatisation automatique sont d’autres équipements fournis d’office. Toutefois, Subaru équipe seulement les modèles de haut de gamme 2.0 Swiss Plus et Luxury du système GPS en série.

L’importateur pour la Suisse propose la nouvelle Impreza dans deux versions à moteur essence de 1,6 l qui se distinguent l’une de l’autre par leur équipement. Il existe trois autres niveaux de finition pour la 2.0 Boxer. La fourchette de prix débute à 24 150 Fr. et va jusqu’à 35 150 Fr. pour la version la plus équipée, Luxury. Les capteurs de parcage à l’avant et à l’arrière sont proposés en option pour tous les modèles contre un supplément de 1300 Fr.

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