Attachez vos ceintures!

COURSES SUR ÉCRAN Le film «Le Mans 66» fait actuellement le buzz sur les écrans. La rédaction de la RA met les gaz et vous sert sa liste de courses sur canapé.

«Cars» Quand les voitures s’expriment

Au cours de son périple vers la finale, le bolide de Nascar Lightning McQueen atterrit dans une petite ville dont il détruit la seule et unique rue. Pendant son «arrêt aux stands» involontaire, il fait la connaissance d’autres voitures, dont Sally, une Porsche 996, et Doc, une Hudson Hornet. Dans ce film de 2006, les stars sont des voitures bien bavardes. Notamment une Chevrolet Impala, un Combi VW T1, une Cadillac DeVille et bien d’autres encore. Leurs voix sont celles d’authentiques anciens pilotes comme Michael Schumacher et Mario Andretti.

«La course de l’extrême» L’enjeu va au-delà de la course

Le Tourist Trophy, sur l’île de Man (GB), est la plus ancienne des courses de motos, mais aussi la plus dangereuse et la plus contestée: plus de 250 victimes depuis sa première édition, au début du siècle dernier. Au fil des sorties de route, souvent fatales, on se demande pourquoi des coureurs comme Guy Martin, Ian Hutchinson ou John McGuiness, qui nous guident dans ce documentaire sur le TT de 2010, prennent de tels risques…L’enjeu va bien au-delà de la course, constate le réalisateur Richard De Aragues.

«Jours de tonnerre» Tom Cruise dans la zone rouge

Un jeune pilote professionnel aux dents longues, incarné par Tom Cruise, brûle de faire carrière en Nascar. Mais l’amour, ses concurrents et finalement un accident se mettent en travers de ses roues. Le blanc-bec n’est pas le seul à avoir été descendu en flammes, ce fut aussi le cas du film, en 1990: «clichés machos», «stéréotypes de la course» et «masculinité portée au paroxysme», pour ne citer que quelques griefs. Certes, on n’est pas obligé d’aimer Tom Cruise, mais ses films sont tout à fait suffisants pour passer une joyeuse soirée pop-corn entre amis.

«Grand Prix» Le film qui provoquera «Le Mans»

Un couple est au bord de la rupture et la femme succombe aux charmes d’un pilote de course… Bien plus passionnant que l’histoire narrée dans ce film de 1966 est le contexte de sa création. Il est en effet le fruit d’une rivalité entre deux géants du grand écran, Warner Brothers et MGM. Les deux studios voulaient s’imposer avec un film dédié à la Formule 1. Steve McQueen était censé incarner James Garner, mais a finalement préféré tourner «Le Mans» – sans monoplaces de F1. Lesquelles sont en revanche les vedettes de ce «Grand Prix».

«Indianapolis» De la vie de couple à la course

Comme Steve McQueen, Paul Newman était à la fois acteur de cinéma et fan de sport automobile. Puisque McQueen avait tourné «Le Mans» en 1970, il était  logique, ou presque, que Newman porte sur grand écran la course des 500 Miles d’Indianapolis, à la sauce hollywoodienne toutefois. Tout commence lorsque Frank Capua (Newman) surprend sa femme en pleine action avec son rival numéro 1. Blessé dans son ego, il défie ce dernier sur la piste. Tout devient alors plus passionnant, grâce aux prises de vues sur le célèbre et dangereux ovale.

«Hitting the apex» Brad Pitt sur la piste des stars

Non, dans ce film, Brad Pitt ne rejoue pas les légendes flétries des Grands Prix moto. Si le chéri de ces dames est le producteur de ce documentaire, c’est parce qu’il est un authentique amoureux de motos, régulièrement présent dans les coulisses et sur la grille du championnat du monde de MotoGP. Ici, il donne la parole à ses protagonistes, au premier rang desquels les superstars Valentino Rossi et Marc Marquez, en narrant leur histoire (en anglais dans la v.o) pendant deux bonnes heures! Et sans du tout se préoccuper de ses innombrables groupies.

«Le Mans» Il ne peut y avoir qu’une vedette

Le film de 1970 est aussi légendaire que tout ce qui lui a valu ce statut: la Gulf Porsche 917, la course, les 24 Heures du Mans et la fameuse réplique de Steve McQueen «la course, c’est la vie. Tout le reste, c’est l’attente». Interrogé sur le pilote qu’il souhaitait incarner dans le film, Steve McQueen a désigné notre icône nationale, Jo Siffert: «C’est à celui-là que je veux ressembler.» Ça aussi, c’est légendaire! Bref, si vous ne voulez pas qu’on vous taquine avec des «quoi, tu n’as pas encore vu le légendaire ‹Le Mans›?!»… alors dépêchez-vous!

«Live fast, die young» La vie pied au plancher

C’était une époque où la Formule 1 était dangereuse et où le sexe ne l’était pas. L’accident fatal de Joseph «Jo» Siffert, le 24 octobre 1971 à Brands Hatch (GB), est naturellement évoqué dans le biopic dédié au pilote suisse. Scénario qui n’oublie pas pour autant la passion qui a jadis propulsé le Fribourgeois du petit magasin de produits laitiers de son père jusque sous les projecteurs du monde de la course automobile. Famille et amis font redéfiler sous nos yeux cette histoire pétrie de passion. La course automobile était aussi, parfois, romantique.

«Mc laren» Naissance d’un empire

Dans ce portrait, une scène est inoubliable: celle où le pilote et constructeur de monoplaces et de barquettes Bruce McLaren est assis dans une de ses voitures, souriant béatement au volant en imitant des bruits de moteur. L’idole néo-zélandaise de la course automobile savait enflammer ses «gars», les techniciens de son équipe, comme personne. Nous montons à bord avec lui pour assister à la construction d’un empire, même si l’on sait que l’histoire a fini tragiquement, lors d’une séance d’essais. Difficile de trouver plus forte passion pour la course. 

«Rush» Lauda contre Hunt

Aucun autre championnat du monde de Formule 1 n’a été aussi palpitant que celui de 1976, dit-on. Avec un point d’avance seulement, James Hunt l’avait emporté sur son grand rival Niki Lauda, la star de Ferrari. Ce dernier est incarné par un Daniel Brühl au sommet de son art. L’original, lui, a joué les consultants pour la production. Lauda a ainsi empêché son double de démarrer avec une clé de contact! Niki a encore révélé bien d’autres détails, notamment sur la lutte qu’il avait mené pour survivre après avoir été extrait de sa monoplace en flammes, en 1976.

«Senna» Un pilote de course et un homme

Ce documentaire revient les meilleurs moments de la carrière de l’inoubliable Ayrton Senna. Celle-ci a débuté quand le Brésilien courait encore en kart, une discipline qui représentait pour lui la quintessence du pilotage automobile. Au-delà de ses trois titres de champion du monde de F1 ou de son statut de demi-dieu au Brésil, Senna a aussi encaissé des coups durs: la F1 avait aussi son côté obscur. Ce qui rend d’ailleurs le «mythe Senna» aussi tangible et humain. Pas étonnant que «Senna», le film, ait glané autant de prix que le pilote lui-même, ou presque.

«Burt Munro» Anthony Hopkins amoureux

Dans les films dédiés à la course, les romances sont aussi superflues qu’une vieille huile de moteur. Sauf lorsque l’histoire d’amour lie Anthony Hopkins et sa splendide Indian à carénage intégral. Au guidon de cette moto modifiée, le fan de courses s’apprête à participer, dans les années 1960, à la chasse aux records de vitesse dans le cadre de la Bonneville Speed Week, aux États-Unis. Quand il réalise son rêve, même ses concurrents ont la larme à l’œil. Nous aussi: «The World’s fastest Indian» est tiré de l’histoire vraie de Burt Munro. 

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