Ce n’est pas un hasard si la Suisse a l’honneur d’accueillir sur ses routes l’un des tout premiers exemplaires d’Aston Martin DBX: non seulement trouve-t-on chez nous quelques-unes des plus importantes collections d’Aston Martin au monde – il faut dire que l’amour des Suisses pour la firme britannique ne date pas d’hier – mais, surtout, nulle part ailleurs en Europe, la firme britannique ne vend proportionnellement autant d’au-tos que chez nous. Véritable prototype de développement, le SUV, présent à Zurich, avait pour objectif de recueillir les premières impressions des – bons – clients de l’enseigne anglaise. De potentiels acquéreurs qui n’étaient, bien évidemment, pas autorisés à prendre les commandes de l’auto. En effet, seuls les per-sonnes mandatées par Aston Martin étaient habilitées à passer derrière le volant. Et pour cause, le prototype de DBX est bien trop précieux pour cela; selon Aston Martin, il n’existerait pour l’heure que trois prototypes de DBX conduisibles – entendre: qui sont autorisés à prendre la route – dans le monde: un pour les Etats-Unis, un pour la Grande-Bretagne et un pour l’Europe continentale. Bien évidemment, à Zurich, l’auto n’est pas passée inaperçue; qu’il soit mis en scène devant le restaurant branché «Kaufleuten» ou tout simplement garé sur le bord de la route, le SUV britannique ne mettait jamais longtemps à attirer les foules: «Nous n’avons eu que des réactions positives», se réjouit Mathias Plutschow, directeur général de la concession zurichoise d’Aston Martin.
Un habitacle très spacieux
Présent tout à fait par hasard, le directeur de la RA, Theo Uhlir (à droite sur la photo), était en fait invité à dîner ce soir-là dans le restaurant «Kaufleuten». Ainsi, la Revue Automobile était l’unique média présent lors de ce premier bain de foule. Theo Uhlir a non seulement eu l’occasion d’étudier de très près les lignes extraordinairement bien réussies du SUV britannnique de plus de cinq mètres de long, mais il a également pu monter à bord de ce bijou. Premières impressions: l’intérieur du DBX semble sensiblement plus spacieux et aéré que la plupart des autres SUV de luxe. Sans aucun doute, cela est-il dû à l’énorme toit vitré standard, mais aussi aux dimensions intérieures vraiment généreuses de l’auto. Les concepteurs d’Aston Martin ont attaché une grande im-portance au fait que la voiture soit également confortable pour les passagers de plus de deux mètres. Préfigurés par ce protoytype, les versions de série, disponibles à partir de cet été, seront propulsés par un V8 biturbo d’origine Mercedes-AMG. Fort d’une cylindrée de 4,0 litres, celui-ci développe 550 ch et 700 Nm de couple.
A l’heure de concevoir son tout premier SUV, Aston Martin a choisi de partir d’une feuille blanche. Aussi, l’auto assemblée dans une toute nouvelle usine située au Pays de Galles repose-t-elle sur une toute nouvelle plateforme et la quasi-totalité de la structure du véhicule est en aluminium. Une conception qui permet à l’auto d’être «exceptionnellement dynamique tant sur l’asphalte qu’en dehors», selon des informations communiquées par Aston Martin. Par ailleurs,, l’entreprise précise que l’auto est équipée d’une suspension pneumatique, d’amortisseurs adaptatifs et d’un antiroulis électrique (48 volts), baptisé eARC.
Après moins de deux jours passés dans la capitale économique suisse, le DBX a pris la route du sud vers sa nouvelle destination: Milan.