Une famille au grand complet

FACELIFT Entre berline, break, coupé, cabrio et All Terrain, il existe une Classe E pour chacun. Une offre augmentée par la vaste palette de motorisations.

La Classe E est la gamme la plus ancienne de Mercedes. Si le vocable «Classe E» n’a cours que depuis 1993, l’histoire du modèle remonte à l’entre-deux-guerres. Stuttgart en a, entre-temps, construit plus de 14 millions d’exemplaires en dix générations; quelques modèles spéciaux sont rentrés dans les annales, à l’instar des mythiques «Mercedes Ponton» – le premier modèle à carrosserie autoporteuse – la «Strich 8» ou la E500 Coupé. 

Mercedes a présenté l’actuelle génération en janvier 2016, au Salon de Detroit. Quatre ans plus tard, la marque a donné un coup de jeune aux déclinaisons berlines et break. L’entier de la gamme est désormais passé sous le bistouri, puisque le coupé, le cabriolet et l’All-Terrain restylés rejoignent le catalogue. Du côté des moteur, ce dépoussiérage de mi-carrière n’a rien bouleversé, mais il n’y avait nul besoin d’intervenir lourdement. Mercedes continue de proposer un choix presque infini de versions essence, diesel et hybride: on dénombre ainsi 45 combinaisons de moteurs et carrosserie. Les trains roulants, aussi, n’ont pas fait l’objet d’importants remaniements, le comportement routier restant fidèle à ce qu’il a toujours été. Cette star parmi les chauffeurs de taxis, des gestionnaires de flotte ou autres professionnels de la route propose toujours un environnement feutré. Les cotes de l’habitacle sont généreuses et l’on peut équiper les sièges de toutes les fonctionnalités possibles et imaginables, à l’instar du programme «massage aux pierres chaudes».

Le mot «choix» prend tout son sens avec la Classe E, au vu de sa gamme infinie. Entre moteurs et carrosseries, ce sont 41 combinaisons disponibles.

Le confort est sublimé par des trains roulants capables de gommer n’importe quelle inégalité de l’asphalte; l’impression est d’être à bord d’un TGV de la route! Toutefois, n’attendez pas trop de sportivité, la Classe E se veut avant tout une voiture tournée vers le confort et l’élégance, ce qui n’a rien d’étonnant pour une auto longue de 5 m et pesant 2 tonnes. 

Sous le capot, la marque de Sindelfingen se démarque avec une rare combinaison entre un diesel et une propulsion électrique rechargeable. L’étoile promet une autonomie en tout-électrique d’une cinquantaine de kilomètres. Le quatre-cylindres essence M254, lui, reçoit une hybridation légère avec alterno-démarreur intégré (48 V). Ce coup de pouce de l’électrique permet de retarder l’entrée en scène du moteur thermique lors des phases de démarrage, grâce aux 150 Nm supplémentaires. Avec un peu d’habitude et de finesse avec l’accélérateur, il est possible de couvrir une certaine distance en mode 100% électrique. Mercedes déclare une consommation de 6,1 l/100 km pour ce moteur essence. Une valeur que l’on vérifiera à l’occasion d’un test prolongé. Notons encore qu’un moteur diesel à hybridation légère est également prévu. 

Toujours une débauche de technologie 
Lors de son lancement en 2016, la gamme W213 faisait les grands titres, en raison de ses systèmes de conduite autonome avancés pour l’époque. Pour un prix plus bas qu’une Tesla, on pouvait accéder à des technologies très sophistiquées, comme la tenue du cap au centre de la voie ou les dépassements autonomes. Depuis lors, la division Technologie de Daimler ne s’est pas reposée sur ses lauriers, bien au contraire. La nouvelle Classe E intègre une foultitude d’assistances à la conduite, comme l’ACC qui adapte la vitesse au type de route (virages, etc.), le stationnement automatisé ou l’assistant de braquage et de freinage. Et, comme d’habitude chez Mercedes, ces béquilles électroniques sont efficaces. Leur fiabilité est légendaire, elles ne tombent pratiquement jamais en panne et soulagent notablement le conducteur.

Plus de touches sur le volant 
Le restylage de la Classe E voit l’arrivée du nouvel infodivertissement MBUX, qui se distingue par une connectivité totale. Dans les menus déroulants (inclus dans les écrans de 10,25’’ ou 12,3’’, au choix), on trouve une liste interminable d’options à la mode. Un pavé tactile, en lieu et place du bouton rotatif, permet de naviguer plus facilement au milieu des différentes rubriques; la molette rotative reste toutefois disponible en option. Le point saillant de l’habitacle demeure le volant, très élégant. Là aussi, les surfaces tactiles remplacent avantageusement les boutons: il suffit de glisser son doigt vers le haut pour augmenter la vitesse du régulateur, vers le bas pour la réduire. Bémol, ces surfaces laquées accumulent les traces de doigts.

La carrosserie a repris à son compte les syntagmes esthétiques actuels, notamment au niveau des projecteurs entourant une calandre qui a été redessinée. A l’arrière aussi, les optiques sont plus effilées et plus larges, jusqu’à mordre sur le couvercle de malle. Selon le niveau de finition et la variante de carrosserie, le capot moteur affiche désormais deux Powerdomes. Les carnets de commande pour la nouvelle Classe E sont déjà ouverts. La fourchette de prix débute à 59 700 francs pour la berline de base et à 63 100 francs pour le break.

Vous trouverez la fiche technique de ce modèle dans la version imprimée du journal.

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