Douce attraction

En devenant électrique, la petite italienne n’a rien perdu des atouts qui ont fait d’elle un best-seller européen, comme l’agilité, la praticité… et le style!

Au lieu d’arborer le badge Fiat sur la proue, la mini citadine italienne préfère arborer le logo 500. Le style a été modernisé, mais pas dénaturé.

Après avoir été la première voiture de millions d’Italiens entres les années 50 et 70, la Fiat 500 veut aujourd’hui transporter les Européens dans l’ère de l’électromobilité. Pour cela, la mini citadine électrique veut séduire… et rassurer. Séduire, par un style toujours aussi craquant et une coquetterie rare pour le segment. Rassurer, grâce à son autonomie de 320 km et ses possibilités de recharge étendues. Quand ses batteries de 42 kWh sont vides, elle n’a besoin que de 35 minutes sur une borne de recharge à 85 kW pour les ramener à 80% de leur capacité, déclare Fiat. Ou, si on est pressé, le turinois promet que cinq petites minutes suffisent pour regagner 50 km d’autonomie. 

Bondissante à basse vitesse

Lors de notre prise en main sur le circuit de Lignières, la 500e a mis en évidence les autres raisons pour lesquelles elle est dans le groupe des finalistes pour le titre de Voiture de l’année. On commence par le caractère sémillant dont fait preuve l’italienne à l’allure citadine. Le propulseur de 87 kW (118 ch) fait bondir l’italienne dès les premiers tours de roues. Un atout en ville, où la 500e saute de ruelles en croisements, de feu rouge en carrefours, avec une fougue euphorisante. Fiat met des chiffres sur cet allant et évoque un 0 à 50 km/h résolu en à peine 3,1 secondes; le cap des 100 km/h est rejoint en 6 secondes plus tard. 

Si le paysage défile toujours plus vite au travers des fenêtres, le sonomètre n’explose pas pour autant, la petite italienne étant plutôt bien insonorisée pour une auto de ce segment. La citadine n’a pas peur non plus de s’aventurer hors des villes, et de sillonner les autoroutes: sa vitesse de pointe de 150 km/h est largement suffisante, son armada technologique contribuant à rendre les voyages plus relaxants. La Fiat 500e dispose, en effet, d’un assistant de maintien de voie, gardant la puce au milieu de sa file. Et, puisqu’elle se targue aussi d’un régulateur de vitesse adaptatif, la turinoise peut se prévaloir d’une technologie de conduite autonome de niveau 2, encore rare à ce niveau de gamme. Un gain pour le confort, qui brillait déjà grâce au bon travail des suspensions, capable de bien gommer les irrégularités de la route. 

Là où la Fiat 500e sort véritablement du lot, c’est par son soin du détail, hors du commun pour la catégorie. D’abord, lorsqu’elle évolue à basse vitesse, l’italienne signalera sa présence aux piétons par la musique d’Amarcord, le chef-d’œuvre de Fellini. L’habitacle est parsemé de multiples clins d’œil, à l’image des coutures des sièges qui retranscrivent «Fiat» en lettres capitales. Des origines piémontaises que la transalpine revendique fièrement sur ses contreportes, où une inscription «Made in Torino» vient rappeler aux passagers que la 500e sort des lignes de Mirafiori. Exactement comme le faisait sa glorieuse aïeule de 1957! 

Nouvel infotainment en primeur

Autre point témoignant de l’importance de la 500e pour le groupe Stellantis, le nouveau système d’infodivertissement: celui-ci, incorporé dans un écran de 10,25″, sera ensuite diffusé aux autres modèles du groupe. Outre une structure des menus revue et plus claire, le dispositif brille par un graphisme fin et par de nombreuses options. L’Uconnect s’incorpore d’ailleurs de façon remarquable avec le dessin de la planche de bord, épuré et recherché, à l’image de l’insert en plastique au tramage élégant, rehaussant la qualité perçue du cockpit. Et puisque la malicieuse italienne n’aime rien faire comme les autres, elle emploie des boutons électriques pour l’ouverture des portières.  

Cette somme d’attentions, digne des catégories supérieures, confère à la 500e un côté attachant et atteste des ambitions de Fiat. La marque turinoise joue en quelque sorte son va-tout, en lançant son modèle le plus emblématique dans la mêlée électrique. Au fond, Fiat avait appliqué la même recette, au moment de donner, en 2007, une descendante à la 500. Avec succès, car l’auto s’est vendue à plus de deux millions d’exemplaires depuis son lancement et a été élue Voiture de l’année 2008. Un héritage et une tradition que la 500e a toutes les chances d’honorer.

Les principales données techniques, en un coup d’oeil
Carrosserie
Mini citadine, 3 portes, 5 places. Moteur Machine sychrone à aimant permanent de 70 kW (95 ch) ou 87 kW (118 ch). Prix Fiat 500e Action (70 kW,  batterie 23,7 kWh) dès Fr. 26 990.–.; La Prima (87 kW, batterie 42 kWh) dès Fr. 36 990.–.

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