Objet de désir
Destinée à faire briller Aston Martin en compétition à la fin des fifties, l’Aston Martin DB4 GT est l’évolution sportive du coupé DB4. Objet de désir ultime, elle est l’un des véhicules de course les plus convoités par les collectionneurs (dévoilé à la fin de ces lignes, le tarif de cette belle ancienne a d’ailleurs de quoi faire pâlir n’importe quelle hypercar moderne). La raison? Sans doute parce qu’elle est l’une des seules de son époque à allier performances, classe, et confort.
25 de plus
Bonne nouvelle pour les héritiers spirituels desdits collectionneurs, Aston Martin vient d’annoncer vouloir refabriquer 25 exemplaires de ce monstre sacré de la course automobile. Construite à la main, à Newport Pagnell, sur la même ligne de conception que les DB4 GT des années 50, la pistarde mêlera assemblage traditionnel et fabrication moderne.
Plus courte et plus légère
Effectivement, pour assembler sa carrosserie, la DB4 GT reprendra les techniques de conception adoptées par son aïeule: la carrosserie sera composée de panneaux en aluminium soudés l’un à l’autre et qui reposeront sur une armature tubulaire, ce type de structure permettant une plus grande légèreté de l’ensemble. Idem pour l’empattement qui, lui aussi, sera raccourci afin d’être plus agile que sa sœur à quatre places, la DB4 normale.
Bonifiée
Mais la nouvelle voiture ne sera pas strictement identique à l’originale puisqu’elle profitera d’un 6 en ligne à la cylindrée augmentée à 4,2 litres (3.7 sur l’ancienne) et réglé pour atteindre plus de 340 ch. Toujours doté de deux bougies par cylindre et d’un double arbre à cames en tête, il transmettra l’ensemble de sa puissance et de son couple aux roues arrières via une transmission manuelle à quatre rapports et un différentiel à glissement limité. Bref, légère et puissante, la belle aura tous les atouts pour se transformer en bête de course.
Prix
Aston n’a pas communiqué le prix de son bolide rétro exclusivement réservé à la piste. Cela dit, il n’est pas rare de voir un exemplaire de DB4 GT du milieu du siècle dernier être adjugé pour une somme dépassant allègrement les 3,8 millions de francs suisses. De là à dire qu’Aston vendra ses exemplaires à un tarif s’approchant de cette somme, il n’y a qu’un pas…
