MCLAREN 720S : SUPERCAR DE CHASSE

Dévoilée à Genève, la McLaren 720S laissait déjà apparaître ses courbes lors d’une présentation ultrasélecte. La Revue Automobile était de la partie. Focus sur ce nouveau bolide.

Monocage II

C’est avant tout un châssis flambant neuf qui caractérise cette nouvelle McLaren. Baptisé Monocage II, il est non seulement plus rigide que le châssis de l’actuelle 650S, le Monocage I, mais il affiche également une masse plus légère. Effectivement, le constructeur anglais parle d’un poids à sec de seulement 1283 kg pour son nouveau bolide contre 1301 pour l’actuelle 650S. Cette diminution de l’embonpoint, qui se chiffre donc autour des 18 kg, n’a été rendue possible que grâce à l’utilisation exclusive de fibre de carbone. L’ancien châssis, lui, utilisait encore partiellement des éléments métalliques dans sa structure.

Cockpit d’avion de chasse

Légère, la nouvelle plateforme supporte un habitacle à couper le souffle. Plus facile d’accès — merci aux portes en élytre qui s’ouvrent à 80 degrés —, ce dernier donne l’impression à ses passagers d’avoir pris place dans un cockpit d’avion de chasse. Logique, non seulement il offre à ses occupants une visibilité tous azimuts — 10 panneaux en verre offrent une vue à quasi 360 degrés — mais il est aussi doté d’un combiné instrument qui a de quoi faire pâlir n’importe quel avion de chasse. Effectivement, McLaren a installé dans la 720S un écran qui se déploie lorsque le mode Comfort ou Sport est enclenché. Et si le conducteur a des ambitions de pilote, il peut aussi décider de tourner la molette sur le mode Track, qui a tôt fait de faire disparaître la dalle, remplacée par une barre qui ne laisse apparaître que les infos essentielles (tours/min, vitesse et rapport engagé).

McLaren Variable Drift Control

Munie d’une nouvelle suspension, la 720S bénéficie du «Proactive Chassis Control System II», une technologie permettant d’accroître le dynamisme, le comportement routier, et donc les performances du bolide. Le dispositif laisse le choix entre les trois modes de conduite précédemment cités: Comfort, Sport et Track. Par ailleurs, McLaren propose également une nouvelle fonctionnalité: le McLaren Variable Drift Control, un mode «drift» qui permet de modifier le niveau de stabilité du véhicule, et ainsi augmenter ou diminuer les possibilités de dérapage. Sympa, non?

Fun et performante

D’autant plus que la 720S s’annonce tout aussi fun à conduire que performante sur piste, McLaren la décrivant comme deux fois plus efficace sur le plan aérodynamique, notamment grâce à l’aileron arrière actif qui s’étend sur toute la largeur du bolide. Le dispositif joue également un rôle d’aérofrein (déployable en une demi-seconde) lorsque le véhicule ralentit à grande vitesse. Ce n’est pas tout: une carrosserie redessinée permet au moteur de gagner 15% en efficacité de refroidissement.

720 ch

Le moulin, en l’occurrence un V8 4.0 twin-turbo n’est, à proprement parler, pas strictement nouveau. Effectivement, à l’heure de motoriser leur nouveau bolide, les ingénieurs de Woking ont repris le V8 3.8 de la 650S, avant d’en modifier 41% des composants. Ainsi, le V8 de la 720S s’équipe de nouveaux cylindres, pistons, turbos, intercoolers, vilbrequin, wastegates… Le résultat? Une puissance accrue de plus de 10%. Pas en reste, le couple développe 770 Nm (contre 678 pour la 650S). Forcément, les performances sont excellentes: 0 à 100 en 2,9 s, 0 à 200 en 7,8 s et vitesse max de 341 km/h. Exorbitant! A l’image du prix qui, s’il n’a pas encore été communiqué, se situera entre celui de la 650S et la 675LT.

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