300 000 exemplaires vendus
Présentée en mai 2013, la sixième et actuelle génération de Mercedes Classe S est la reine incontestée des ventes de limousines dans le monde. Logique, le vaisseau amiral de la firme de Stuttgart s’est écoulé à plus de 300 000 exemplaires depuis sa commercialisation, il y a quatre ans. Arrivée à la moitié de sa vie, la Classe S repasse donc sur le banc pour un facelift de mi-carrière. La voiture évolue à bien des égards. Tour d’horizon des nouvelles technologies de l’engin.
Aveuglante
A l’extérieur, l’esthétique de la carrosserie ne change pas beaucoup. Il faudra d’ailleurs avoir un œil aiguisé pour déceler les différences entre la phase I et II: les boucliers étrennent de nouvelles prises d’air et la calandre est redessinée, au même titre que les jantes (17 à 20 pouces suivant la finition) et les feux adaptatifs à diodes Multibeam qui diffusent la plus forte intensité lumineuse à être légalement autorisée.
Energizing
En revanche, à l’intérieur, les évolutions sont notables. Certes, la planche de bord et les deux écrans de 12 pouces sont issus de la première génération mais Mercedes est repassé sur le volant (qui abandonne le design deux branches au profit d’un dessin à trois branches), l’éclairage intérieur (64 couleurs) ainsi que la qualité des matériaux employés. La firme de Stuttgart a également planché sur un nouveau système bien-être. Baptisé „Energizing“, ce dernier assure la quiétude des passagers en leur proposant plusieurs programmes de relaxation (Freshness, Warmth, Vitality, Joy, Comfort, Training) qui influencent le fonctionnement de la climatisation, des sièges massants, de la lumière, de la musique et du diffuseur de parfum.
Moult dispositifs d’assistance
En 2013, lorsqu’elle est sortie, la Classe S était révolutionnaire à bien des égards. Aujourd’hui, Mercedes entend bien conserver son avance. Aussi, Stuttgart a doté son vaisseau amiral de moultes dispositifs d’assistance: système de changement de bande de circulation sur simple pression du clignotant, assistant de stationnement à distance depuis son smartphone (ce dernier est aussi utilisé comme clé), régulateur adaptatif en fonction des données du GPS (ralentit à l’approche d’un virage), ou encore dispositif „Road Surface Scan“ capable non seulement d’anticiper les irrégularités de la route grâce à une caméra placée derrière le pare-brise mais aussi d’incliner le châssis dans les virages afin de réduire l’effet de la force centrifuge. Dingue, non?!
En ligne!
Et la voiture ne se bonifie pas seulement sur le plan technologique. Non, la Classe S propose également de nouvelles motorisations. A l’heure d’assembler ses 6-cylindres, Mercedes a abandonné l’architecture en V au profit d’un moulin dont les pistons sont disposés en ligne, renouant dans la foulée avec une architecture abandonnée dans les années 90. Effectivement, le compartiment moteur du vaisseau amiral de la marque accueille les moulins que Mercedes nous avait présentés en octobre dernier. Ainsi, les diesel 3 litres turbocompressés sont installés dans les S350d et S400d et développent respectivement 286 et 340 ch.
6, 8 et 12 cylindres
Quant l’offre essence, elle est toujours aussi pléthorique. Il y a tout d’abord le 4,0 V8 twin turbo de 469 ch et 700 Nm repris à la S500 et qui équipera désormais la „S560 4Matic“ — il s’agit sans doute là de l’une des désignations les plus connues de la marque à l’étoile. La S560 aura un équivalent hybride, la S560e qui utilise un 3.0 6-cylindres en ligne accouplé à un démarreur/alternateur intégré ISG. Plus haut dans la gamme, on retrouve la S63. Cette dernière abandonne le V8 de 5,5 litres à double turbo de la phase I au profit du V8 4.0 litres dont la puissance culmine ici à 612 ch. Quant à la S65, elle continue d’employer le V12 6,0 litres de 621 ch.