L’éclair est remonté à bloc. La nouvelle Opel Corsa débarquera, en effet, sur le marché, forte de quatre motorisations: un diesel de 102 ch et un bloc essence décliné en trois niveau de puissance (75, 100 et 130 ch). Une version électrique à batterie suivra au début de l’an prochain.
Le sport d’abord
Nous prenons d’abord place à bord de la mieux motorisée des Corsa, celle équipée du 1.2 Turbo de 130 ch. La puissance est transmise à la route par une boîte automatique à huit rapports. Côté équipement, notre monture avait droit à l’exécution sportive GS Line.
Si la nouvelle citadine est plus râblée que ses ancêtres, le choix des matériaux et la qualité de finition sont quant à eux à la hausse. La peinture biton et le design accrocheur de cette citadine de 4,06 mètres sont là pour rappeler qu’Opel est désormais intégré au groupe PSA et que la Corsa partage sa plateforme et ses moteurs avec la Peugeot 208, entre autres.
Très vite, la sportivité de la Corsa 1.2 130 ch GS Line a été en évidence sur les routes entre Split et Sibenik (Croatie) de notre essai. Le châssis ferme a fait la démonstration de son efficacité, rendant de ce fait toutes les inégalités nettement perceptibles, tout au moins en mode sport. Le petit trois-cylindres turbo délivre sa puissance avec décontraction, d’autant plus que le poids de la Corsa a été réduit de 108 kilos (à 980 kg) par rapport au modèle précédent. Proposée pour la première fois sur la Corsa, la boîte auto à huit rapports met parfois un peu trop de temps pour passer aux rapports supérieurs. Comme la plus grande partie du test s’est déroulée de nuit, nous avons pu apprécier les fameux phares LED matriciels Intellilux, qui ont fait leurs preuves et sont proposés pour la première fois sur une citadine (segment B). Ils éclairent la chaussée à la perfection et sans éblouir les autres usagers. L’assistant de maintien dans la voie est énergique, intervenant de façon parfois gênante; il est heureusement désactivable.
Le confort aussi
Egalement testée, la Corsa 1.2 Turbo (100 ch) dans la finition Elegance, nous a conduits dans l’arrière-pays montagneux de cette région côtière, où la boîte de vitesses manuelle à six rapports a également fait merveille. Les gènes français de la Corsa sont encore plus visibles dans la version Elegance, beaucoup plus confortable que la GS. Les inégalités de revêtement sont aplanies sans transmettre de chocs aux occupants. Nous avons aussi apprécié la tenue de route dans les virages rapides, la direction directe, réactive et précise, et aussi les freins, qui peuvent se révéler très mordants en cas de besoin.
C’est à 120 km/h sur autoroute que la première critique nous est venue à l’esprit. Il est impossible de ne pas entendre le bruit de l’air s’écoulant sur la carrosserie. Après 180 kilomètres, l’ordinateur de bord indiquait une consommation moyenne de 6,6 l/100 km pour ce petit moteur essence. Un résultat satisfaisant, au regard de l’itinéraire emprunté et du style de conduite adopté. Il est à coup sûr possible de faire mieux.
Compte tenu de sa silhouette basse, notamment à l’arrière, la nouvelle Corsa reste une voiture faite pour rouler de préférence à deux, en dépit de ses cinq portes. Par son gabarit contenu, elle fait d’ailleurs une excellente citadine. La GS Line offre néanmoins une approche plus sportive. Toutes les possibilités sont sur la table en matière d’équipements de sécurité, qu’il s’agisse du régulateur de vitesse adaptatif, de l’alerte de collision frontale ou du système actif de maintien dans la voie de circulation. La reconnaissance des panneaux de signalisation, la connectivité étendue (OpelConnect), l’infodivertissement et le système multimédia Navi Pro à écran tactile de 10 pouces font également partie du viatique. La petite Opel est disponible immédiatement à la commande, mais il faudra patienter début 2020 pour la Corsa-e. Cette dernière est toutefois déjà disponible à la commande.