Les autorités en charge de l’organisation du GIMS avait récemment sollicité l’Etat de Genève pour une aide financière afin de couvrir les pertes (estimées à 11 millions de francs) liées à la suppression du GIMS 2020. Suite à cette demande, le Conseil d’Etat genevois avait consenti un prêt à hauteur de 16,8 millions de francs. Un montant que le Conseil n’a pu s’empêcher de lier à certaines conditions. Parmi elles, la sous-traitance complète du Salon, y compris la conceptualisation, à Palexpo SA (propriété à 80% du canton). Inacceptables pour la Fondation qui a donc officiellement annoncé refuser l’aide financière.
200 000 000 francs de retombées
Et le Fondation d’annoncer qu’elle poursuit ses recherches afin de retrouver, au plus vite, une stabilité financière et envisager l’organisation d’une prochaine édition. Non sans rappeler que le «GIMS est la plus grande manifestation de Suisse. Elle a attiré, en 2019, plus de 600 000 visiteurs et près de 10 000 représentants des médias. Ses retombées économiques pour le canton de Genève sont évaluées à environ 200 millions de francs». Tout est dit.
Edition 2021 incertaine
Dans son communiqué, le GIMS précise également que «l’organisation d’une édition en 2021 est très incertaine pour l’instant. Effectivement, les exposants majeurs du GIMS nous encouragent et recommandent vivement d’envisager la prochaine édition en 2022».