Héritage sportif
Les voix des puristes criant au scandale se font déjà entendre. Et pourtant, Porsche n’en est pas à son premier 4 cylindres à plat. Que du contraire puisque la première voiture du constructeur de Stuttgart, la 356, étrennait déjà le fameux flat 4 hérité de la Coccinelle. Néanmoins, ce n’est pas à la 356 que Porsche fait référence en apposant le chiffre à son petit coupé mais bien à la 718 de 1957.
Le Cayman utilise un moteur turbo 4 cylindres 2,0 l à plat doté de l’injection directe. Il dévelope une puissance de 300 ch à 6500 tr/min et un couple de 380 Nm dès 1950 jusqu’à 4500 tr/min. La Cayman S peut compter de son coté sur un bloc turbo à géométrie variable d’une cylindrée plus importante puisqu’elle grimpe à 2,5 l avec comme résultat, une puissance accrue de 50 ch (350 ch), également délivrée à 6500 tr/min, et un couple max de 420 Nm octroyé entre 1900 et 4500 tr/min.
Bien qu’adoptant de tout nouveaux moteurs, la Porsche n’est pas un nouveau modèle mais bien un facelift. Pas de refonte totale du châssis donc mais bien des améliorations ici et là. A ce titre, les ingénieurs de Stuttgart ont revu les suspensions, retravaillé la direction (annoncée comme 10% plus directe) ou encore amélioré la rigidité latérale de l’auto afin d’optimiser son comportement en virage. Les Cayman et Cayman S sont proposés à des tarifs inférieurs à ceux du Boxster puisque la 718 Cayman s’échange contre 63 100 CHF (65 600 CHF pour le Boxster) tandis que le prix de la 718 Cayman S débute à 78 400 CHF (80 900 CHF pour le Boxster S).